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Un auxiliaire de vie accompagne au quotidien des individus en situation de dépendance, de handicap ou de perte d’autonomie. La plupart du temps, il s’agit de personnes âgées ayant besoin d’aide pour faire leur toilette, leur ménage, se lever et se coucher. Dans la mesure où ces aidants professionnels représentent les principaux interlocuteurs des seniors, ils se doivent de communiquer avec les familles et l’entourage de ces derniers pour les informer régulièrement de l’état de santé général de leur proche en difficulté.

La communication : mission essentielle d’un auxiliaire de vie

Contrairement aux idées reçues, le métier d’auxiliaire de vie reste une profession sociale et non médicale. Ces aidants professionnels proposent un accompagnement dans les tâches quotidiennes : aide au ménage, à la préparation des repas, aux courses, au lever et au coucher ainsi qu’à la toilette de base. Ils ne peuvent, en aucun cas, administrer des soins ou des médicaments aux personnes qu’ils assistent. Ils jouent également un rôle de soutien moral pour les personnes en difficulté, et représentent souvent un interlocuteur de confiance. Les auxiliaires de vie constituent souvent, pour les personnes âgées isolées, un lien social très important, dont la visite est attendue avec impatience.

Les missions pratiques d’un aidant professionnel varient en fonction des profils qu’il accompagne : certains individus ont seulement besoin d’aide pour faire les courses, quand d’autres recherchent plutôt la compagnie de quelqu’un avec qui échanger, regarder une émission de télévision ou lire le journal, par exemple. Les auxiliaires de vie ont donc une mission sociale avant tout et, en plus d’accompagner régulièrement des personnes en difficulté, ils se doivent de tenir informés les proches de ces dernières.

En effet, les familles des seniors éprouvent souvent des difficultés à libérer le temps nécessaire pour s’occuper d’eux elles-mêmes et ont alors besoin que l’aidant professionnel les tienne au courant de la moindre évolution. Lorsqu’un problème survient, l’auxiliaire de vie n’a pas le droit de prodiguer de soins à l’individu qu’il assiste ni de prendre la moindre décision le concernant, il doit donc immédiatement contacter les proches de ce dernier, son médecin, ainsi que les secours en cas d’urgence. La communication entre l’auxiliaire de vie et la famille se révèle donc primordiale pour toutes les parties.

Fluidifier la communication entre l’auxiliaire de vie et la famille

Les auxiliaires de vie apportent souvent un soutien complémentaire à celui des membres de la famille d’une personne en difficulté. Plus présents au quotidien, ils permettent aux proches et aux aidants familiaux de continuer à mener leur vie de leur côté pendant qu’ils prennent soin de leur parent en perte d’autonomie. Ce travail s’accompagne alors d’une responsabilité : celle de tenir les familles au courant de toutes les évolutions constatées. Si la personne assistée a émis une demande particulière, désire transmettre un message à quelqu’un, semble aller mieux ou moins bien, sa famille doit en être informée. La communication entre auxiliaire de vie et famille participe ainsi à réduire la distance qui sépare souvent les seniors isolés de leurs proches et se révèle donc très importante pour toutes les parties impliquées. De même, les proches doivent pouvoir échanger sans problème avec les auxiliaires de vie et leur poser toutes les questions qui leur viennent à l’esprit.

Dans d’autres cas, la personne accompagnée bénéficie aussi du soutien régulier d’un proche aidant. Ce dernier doit alors trouver sa place dans cette nouvelle relation avec l’être cher et l’auxiliaire de vie, qui l’assiste au quotidien. Les deux aidants doivent par conséquent œuvrer ensemble dans l’intérêt du patient. Chacun connaît des informations sur ce dernier, au sujet de sa santé, de son traitement, mais aussi de ses habitudes, de ses préférences et de sa personnalité. Le proche aidant, non professionnel, doit se sentir suffisamment en confiance pour exprimer ses doutes et ses craintes à l’auxiliaire de vie. Ce dernier a pour mission de répondre à toutes ces interrogations, car la présence de l’aidant familial s’avère tout aussi importante que la sienne pour le bien-être du patient.

Pour que la collaboration entre l’auxiliaire de vie et l’aidant familial se déroule le mieux possible, les deux parties doivent respecter les habitudes de l’autre par rapport à la personne à assister. Un parent peut avoir développé des rituels rassurants, par exemple, qu’il convient de respecter pour maintenir le confort du patient. Les auxiliaires de vie ont le devoir de s’adapter au fonctionnement des individus qu’ils accompagnent, et non l’inverse.

Présents au quotidien pour les personnes qu’ils accompagnent, les auxiliaires de vie représentent un relais d’information important pour les proches des individus en difficulté. Ils se doivent de les tenir au courant de toutes les évolutions observées. La communication entre auxiliaire de vie et famille reste donc indispensable pour assurer le confort du patient.

Sources :

https://www.pole-emploi.fr/actualites/le-dossier/services-a-la-personne/secteur-du-grand-age-1/page-1.html

Institut Amelis.

(Crédit photo : iStock)