Pompes funèbres : Mayotte (976) Afficher la carte

Choisir des pompes funèbres à Mayotte

Le département de Mayotte, situé dans l’océan Indien, se compose de deux îles principales : Grande-Terre et Petite-Terre. Il s’agit d’un territoire d’Outre-Mer acheté par la France en 1840 et dont les villes les plus peuplées sont Mamoudzou, Koungou et Dzaoudi. On estime que 84 % de la population locale, les Mahorais, vit en dessous du seuil de pauvreté. Le salaire moyen local gravite autour de 1 093 euros net par mois, ce département demeure donc très pauvre. Mayotte constitue par ailleurs le département français qui compte le plus de musulmans et de mosquées par habitant. On y trouve en effet 267 mosquées, 2 églises protestantes et 5 paroisses catholiques. Le département compte un crématorium à Mamoudzou. L’islam s’y avère donc très présent et on y célèbre beaucoup de fêtes religieuses comme celle de Miradji, l’Aïd-el-Fitr mais aussi l’abolition de l’esclavage, chaque 27 avril. 

La population de Mayotte connaît une forte augmentation depuis quelques années et la plupart des habitants sont très jeunes. En 2019, seuls 742 décès y ont été recensés par l’Insee. Les 4 pompes funèbres du département se sont alors occupées de ces êtres chers disparus et ont accompagné leurs familles. 

406 de ces décès ont eu lieu à domicile. Dans cette situation, la première chose à faire reste d’appeler un médecin agréé afin d’obtenir un certificat de décès, rédigé sur place. Il faut ensuite déclarer le décès à la mairie, muni de la pièce d’identité du déclarant (qui peut être une personne sortant du cadre de la famille), de celle du défunt, du livret de famille et du certificat médical. Un acte de décès est alors délivré par l’officier d’état civil et les experts funéraires peuvent commencer l’organisation des funérailles. Elles ont en effet besoin de ce document, légal, pour démarrer les préparatifs. Le transfert du corps par les pompes funèbres doit avoir lieu dans les 48 heures suivant le décès. Le corps est exposé dans un salon funéraire, permettant aux proches qui le désirent, de lui rendre hommage et le veiller avant le dernier adieu. Les obsèques, doivent avoir lieu au plus tard six jours après la disparition. 

Si la personne décède à l’hôpital, comme ce fut le cas pour 275 individus en 2019 à Mayotte, ou dans un établissement pour personnes âgées, le personnel soignant constate le décès et le directeur de l’établissement s’occupe de la déclaration de décès auprès de la mairie. Le défunt est ensuite conduit dans une chambre mortuaire où il repose jusqu’à la date des obsèques. Cette date peut être communiquée via un avis de décès.

Le moment venu, le conseiller funéraire accueille les familles mahoraises pour organiser les funérailles de leur proche décédé avec respect et compréhension. Pour rendre ce moment plus authentique et émouvant, chacun des proches peut prendre part à l’éloge funèbre pour évoquer une anecdote, sélectionner une musique souvenir, réciter un poème ou encore lire un texte personnel. 

Par ailleurs, si le défunt avait souscrit de son vivant un contrat obsèques, les pompes funèbres choisies lors de cette souscription se chargent de respecter ses volontés quant au choix du cercueil, type de cérémonie, choix des fleurs et gerbes funéraires, la rédaction et publication du faire-part de décès… La famille peut ainsi se consacrer à son deuil et se reposer sur les experts funéraires.  
(Crédit photo : iStock)