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Choisir des pompes funèbres dans le Cantal

La population du département du Cantal, situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, affiche une baisse constante depuis les années 1920. Le climat hivernal très rude de ce territoire encourage les Cantalous à migrer vers des régions plus hospitalières mais ces terres comportent des trésors d’architecture romane.  Pétri de traditions liées à son histoire paysanne, le département organise chaque année la fête de l’Estive. Cette célébration de la montée des troupeaux de vaches vers les hauts plateaux d’estive représente la deuxième manifestation plus importante du Cantal. Elle se déroule à Allanche. Concentrée dans les villes d’Aurillac, Saint-Flour et Arpajon-sur-Cère, la population locale ne semble pas avoir un mauvais niveau de vie, son revenu mensuel net moyen tournant autour de 1 919 euros. 

Le Cantal compte par ailleurs 26 pompes funèbres sur l’ensemble de son territoire. Ces établissements ont pris en charge les funérailles des 2 020 Cantalous décédés en 2019, d’après l’Insee, et accompagné leurs familles. 

Cette année-là, 293 décès ont eu lieu à domicile dans le Cantal, 894 à l’hôpital et 430 dans les maisons de retraite locales. Les pompes funèbres ne peuvent commencer l’organisation des funérailles qu’après la remise officielle d’un acte de décès. Quelques formalités incombent donc aux familles avant de les contacter. Tout d’abord, un médecin doit constater le décès et établir un certificat de décès, à présenter en mairie avec le livret de famille et les cartes d’identité du défunt et du déclarant. Ensuite, les pompes funèbres ont 48 heures pour transférer le défunt dans leurs locaux. Si le décès se produit dans une structure médicalisée, le personnel soignant et administratif s’occupe de ces formalités et conserve le corps dans une chambre mortuaire jusqu’aux funérailles. 

Lorsque le conseiller funéraire accueille les familles cantalouses pour organiser les funérailles de leur proche décédé, il s’assure de respecter les dernières volontés du défunt si celui-ci avait souscrit, de son vivant, un contrat obsèques. Ce document précise notamment le choix du cercueil, le type de cérémonie (civile ou religieuse/ inhumation ou crémation), les fleurs et gerbes de deuil, la rédaction et publication ou non de l’avis de décès, les objets funéraires, la marbrerie… La famille est alors invitée à préparer ses interventions au cours de l’éloge funèbre tout en se consacrant à son deuil, portée par les experts funéraires. Pour ponctuer la cérémonie, chacun doit en effet rester libre de passer une musique souvenir, lire un poème ou un texte émouvant… 

Quant aux offices religieux, il existe dans le Cantal 36 églises catholiques, 4 églises protestantes et une mosquée à Aurillac prêtes à les dispenser pour permettre aux familles de se recueillir auprès de leur proche disparu. Le Cantal compte également un crématorium à Saint-Cernin. 
(Crédit photo : iStock)