En cette rentrée, nous allons découvrir ou redécouvrir certaines femmes célèbres décédées un mois de septembre. Ces femmes au destin célèbre ont marqué le monde par leur talent, leur audace et leur chemin de vie exceptionnel. Tour d’horizon.

Dernières répliques

Il est des actrices qui ont su se faire une place dans le cœur des Français. Parmi elles, Sylvie Joly. L’actrice qui s’est tardivement tournée vers le théâtre (à 35 ans) est née le 18 octobre 1934 et nous a quittés le 3 septembre 2015 de la maladie de Parkinson. Alors diplômée et avocate, Joly n’a finalement jamais exercé ce métier. Pierre Vitry, son mari, l’encourage à débuter une carrière de comique. Sylvie Joly fait donc ses débuts dans le one-woman-show. On se souvient de quelques personnages phares : Catherine, la grande bourgeoise, l’avocate dans Le Parloir, ou encore Madame Touchard dans Le Permis de conduire. Ensuite, la comédienne fait son entrée dans les salles obscures. En 1988, elle est nommée pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour avoir joué dans Le Miraculé (Jean-Pierre Mocky). 

D’un tout autre genre, Valérie Benguigui est décédée à 52 ans, le 2 septembre 2013, des suites d’un cancer du sein. En 1986, le cinéma français ouvre les portes à l’actrice qui joue dans On a volé Charlie Spencer, de Francis Huster. La même année, le petit écran la révèle aux Français dans le téléfilm Palace, de Jean-Michel Ribes. Dans les années 2000, elle devient un personnage récurrent de la série de France 2 Avocats et Associés. En 2013, elle s’illustre dans la comédie Le Prénom. Pour ce rôle, elle est récompensée du César de la meilleure actrice dans un second rôle.

Une chanson d’adieu

Elle a disparu l’an dernier, laissant derrière elle un immense vide : Juliette Gréco. Née en février 1927, la chanteuse (et actrice) voit sa carrière ponctuée de rencontres. Elle plait aussi bien aux hommes qu’aux femmes, est entourée de grands noms de la chanson qu’elle inspire autant qu’elle charme, et s’amourache de personnalités, à l’image de Michel Piccoli, acteur français habitué du festival de Cannes, et de son dernier mari, pianiste de Brel. Elle chante et fait connaître les monuments de la chanson, Serge Gainsbourg, Brel, Léo Ferré
L’interprète de Déshabillez-moi, La javanaise, Non Monsieur je n’ai pas 20 ans, rencontre le succès, sur scène, au cinéma, à la télévision, en France et à l’international. En 2015, elle commence une dernière tournée internationale pour faire ses adieux, qu’elle ne peut terminer pour des raisons de santé. 5 ans plus tard, elle s’éteint.

De son véritable nom Sophia Cecelia Kaloyeropoulos, Maria Callas naît le 2 décembre 1923 et perd la vie le 16 septembre 1977. Très vite, celle que l’on surnomme « la Bible de l’opéra », puis « la Callas », bouleverse l’art lyrique tel qu’il est connu au XXème siècle. En effet, elle met en lumière l’importance du jeu d’acteur. Maria Callas s’est produite partout dans le monde, dans les plus grandes capitales internationales. La chanteuse se différencie par le timbre unique de sa voix, ses trois octaves, sa grande virtuosité. A cela s’ajoute évidemment son talent de tragédienne. On se souvient donc au travers de Maria Callas, de la diva qu’elle représentait tant par sa réussite personnelle que professionnelle.

Des femmes de convictions

Le 5 septembre 1997, à 87 ans, Mère Thérèsa nous quitte. D’origine albanaise, la religieuse et sainte reçoit le prix Nobel de la paix en 1979. Mère Thérèsa est connue pour son engagement fort en faveur de causes telles que les Missionnaires de la Charité. Tout au long de sa vie, elle voue son temps aux pauvres, aux malades, aux isolés et aux personnes en fin de vie à travers le monde entier. Béatifiée en 2003 par le pape Jean-Paul II, elle est canonisée en 2016 par le pape François.

Enfin, de l’autre côté de l’Atlantique, c’est Ruth Bader Ginsburg qui nous quitte le 18 septembre 2020 à 87 ans. Cette femme a marqué l’histoire judiciaire des Etats-Unis. A elle seule, elle est juge, membre de la Cour suprême des États-Unis de 1993 à 2020. D’ailleurs, Ruth Bader Ginsburg est la deuxième femme de l’histoire américaine à siéger au sein de la Cour suprême (la première est Sandra Day O’Connor). La femme de loi s’impose en faveur du droit à l’avortement, indiquant que le gouvernement n’avait aucun droit de choisir à la place d’une femme.

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