sissi l'impératrice

De son véritable nom Elisabeth de Wittelsbach, Sissi naît le 24 décembre 1837 et perd la vie le 10 septembre 1898. L’impératrice d’Autriche et areine de Hongrie est une femme aux multiples secrets, que l’on découvre à travers la trilogie de films éponymes, jouée par Romy Schneider. Nous vous proposons de découvrir quelques anecdotes sur Sissi l’impératrice dans cet article.

Sissi, les troubles obsessionnels

Sissi l’Impératrice souffrait d’anorexie. La cause ? La perte de sa fille alors qu’elle n’était âgée que de deux ans et demi. Il faut savoir que la Reine d’Autriche était assez grande. En effet, elle mesurait 1,72 mètres. Obsédée par son poids, elle finit par rejeter la nourriture et se fixer le poids de 50 kilogrammes comme objectif à vie.

C’est donc tout naturellement que l’impératrice voue un culte à la gymnastique moderne ! D’ailleurs, la jeune femme a une hygiène de vie remarquable pour l’époque : elle fait installer à sa résidence du matériel de sport. Haltères, poids, barres, le nécessaire pour s’exercer quotidiennement et garder la ligne. A cela s’ajoutaient les heures de virées à cheval que Sissi prenait plaisir à faire. Ainsi, Sissi était connue pour sa taille de guêpe mais surtout pour ses troubles obsessionnels.

La jeune femme décide d’ailleurs de ne plus être photographiée passé l’âge de 30 ans. L’impératrice estimait que la beauté d’une femme fanait dès cet âge.

Sissi l’impératrice, dans l’ombre

Si Sissi mettait toutes les chances de son côté pour rester jeune, mince et belle, la réalité était tout autre. Derrière ses comportements excessifs liés à la nourriture, au poids et à l’activité physique, Sissy cachait bien des secrets.
D’abord, la jeune femme était photographiée la bouche fermée. Il ne s’agissait pas d’une histoire de style. L’impératrice avait en fait une très mauvaise dentition !

Au delà de l’aspect physique, c’est la psychologie de la Reine d’Autriche qui se retrouvait au cœur de toutes les polémiques. Certains la disaient folle, compte tenu de ses changements d’humeur incessants. De nos jours, nous pourrions affirmer qu’Elisabeth de Wittelsbach souffrait probablement de dépression voire même de bipolarité. La jeune femme aimait fuir lors de longs voyages, ne restait pas en place. Peut-être pour oublier ? En effet, Sissi a perdu ses enfants. Ces décès l’ont très fortement affectée.

Sissi ou la rebelle de son temps

Avec Sissi, on est bien loin de l’image traditionnelle de l’impératrice sage, qui ne fait pas parler d’elle. Bien au contraire. Sissi s’impose et affirme ses convictions.
Saviez-vous que l’impératrice n’aimait pas Vienne ? En effet, pour elle, la capitale autrichienne n’était rien d’autre qu’une prison dorée dans laquelle elle se sentait enfermée, et privée de liberté. Sissi préférait de loin la Hongrie. D’ailleurs, rejetée par son peuple à la fin de sa vie, l’impératrice n’effectuait plus que de courts séjours en Autriche.

Ensuite, Sissi se démarque par sa vision très moderne pour l’époque du couple. Alors qu’elle estime beaucoup son tendre mari François-Joseph, elle le pousse dans les bras d’une maitresse : Catherine Schratt. En effet, l’impératrice dira plus tard que le bien-être de son époux lui importait beaucoup et que leurs liens étaient si faibles et inconsistants qu’elle mettait tout en œuvre pour le rendre heureux. La liberté en contrepartie était l’avantage que Sissi en retirait.

Enfin, la rébellion de Sissi ne s’arrête pas là puisque la jeune femme semble comme emprisonnée dans un monde qu’elle n’aime pas. Sissi se battra toute sa vie en faveur de la lutte ouvrière. Elle aidera les plus démunis, les minorités. De plus, on lui attribue quelques lectures anarchistes, bien loin des convictions politiques de son pays.

La vie de Sissi l’impératrice aura été marquée par de nombreux événements bien éloignés des traditions. Sa vie prend fin d’une manière tragique, lorsqu’elle est assassinée par un anarchiste. Meurtre qui, là encore, sort des codes. En effet, Sissi n’était pas la cible privilégiée du malfaiteur. Il souhaitait simplement provoquer un coup d’état en tuant une personne célèbre. Le Duc d’Orléans étant absent, l’anarchiste s’est rabattu sur Sissi, qui voit sa vie s’éteindre à seulement 60 ans.

(Crédit photo : Wikimédia – Domaine Public – Elizabeth est à droite)