Les métiers du funéraire

Les métiers du funéraire ont le vent en poupe auprès des personnes actives ou non, souhaitant se reconvertir. Secteur qui ne connaît pas la crise puisque la mort sera toujours dans nos vies, les métiers sont variés et peuvent demander des compétences bien distinctes. Alors, quels sont les métiers du funéraire ?

De la direction aux compétences commerciales : directeur de pompes funèbres ou conseiller funéraire

Devenir directeur de pompes funèbres ou conseiller funéraire demande plusieurs compétences : marketing, organisationnelles, humaines, communicationnelles.
Le directeur de pompes funèbres a donc une entreprise toute entière sous sa responsabilité. Il doit de ce fait veiller à ce que l’administratif et les finances de la société soient en ordre. Les lois en vigueur ne font aucun doute pour lui. Il connaît la législation française, la comptabilité, le droit du travail… De plus, il doit faire preuve d’une grande écoute lorsque les familles endeuillées se présentent, par exemple, afin de les soutenir et de les accompagner au mieux dans leur démarche.

Diplômes requis : Conseiller funéraire et Gestion d’entreprise

Justement, en quoi consiste précisément le métier de conseiller funéraire ? Comme son nom l’indique, le conseiller funéraire conseille les familles dans l’organisation d’obsèques. Il est leur interlocuteur principal et veille au respect de leur demande, au suivi de leur dossier du début à la fin. Véritable pilier de confiance, le conseiller funéraire peut aussi faire preuve de compétences commerciales avisées puisqu’il peut vendre des monuments funéraires, des gerbes, des plaques, des urnes…

Diplômes requis : Conseiller funéraire (concours)

Le sens de l’humain : porteur/chauffeur ou Maître de cérémonie

Les métiers qui vont suivre demandent à qui les exerce de faire preuve de beaucoup de patience, d’humanité. En effet, le porteur/chauffeur et le maître de cérémonie interviennent lors de la cérémonie d’adieu au défunt.

Le maître de cérémonie est la deuxième personne de confiance à laquelle les familles se raccrochent dans l’organisation des obsèques du défunt. Ce professionnel doit respecter leurs volontés et orchestrer d’un gant de velours les différentes interventions lors de la cérémonie d’hommage, le passage des musiques… De la même manière, ce maître de cérémonie manage les équipes sur place (les porteurs/chauffeur).

Le porteur/chauffeur est dans l’équipe du maître de cérémonie. Présent de la mise en bière à la cérémonie d’hommage, il peut intervenir de différentes façons. En effet, ce professionnel est l’allié du maître de cérémonie en disposant les fleurs, en répondant aux questions de l’entourage lors de la cérémonie, en aidant et soutenant les familles. L’une de ses missions importantes, encadrée par la loi, est le portage du défunt jusqu’au lieu de l’inhumation ou de crémation. Le porteur/chauffeur, comme son nom l’indique est donc amené à conduire le corbillard.

Diplômes requis : Permis de conduire (B)

Le respect du défunt : thanatopracteur ou agent de funérarium

Alors que les autres métiers permettent un peu de distance avec le défunt, les deux postes présentés ici sont un peu différents. En effet, le professionnel devra faire preuve de beaucoup de sang-froid, d’une capacité à travailler seul, en présence directe avec le corps du défunt.

D’abord, le métier de thanatopracteur est celui d’un embaumeur. Il prépare le corps du défunt, effectue la toilette mortuaire et surtout maquille ce dernier pour qu’il puisse être présenté à la famille. Son travail est important car grâce à cela, les proches du défunt peuvent voir le corps, commencer leur travail de deuil, et se sentent apaisés.

Diplômes requis : diplôme national de thanatopracteur

Métier en lien avec celui de thanatopracteur : l’agent de funérarium. Cette personne accueille les corps des défunts à leur décès et doit veiller à leur conservation. Il est là pour recevoir les familles, leur présenter la chambre funéraire et les soutenir en cette épreuve. L’agent de funérarium doit aussi vérifier les autorisations délivrées par les institutions officielles. L’agent de chambre mortuaire est l’équivalent de ce métier, mais dans le public (agent de la fonction publique) et se pratique dans les hôpitaux.

Diplômes requis : Formation certifiante de l’Institut français de formation des professions funéraires et les écoles d’infirmiers

Les métiers de l’ombre : marbrier, graveur et conservateur de cimetière

Les métiers de l’ombre sont essentiels, bien que les familles ne soient que très rarement confrontées aux professionnels qui les exercent. Ainsi, le marbrier est la personne en charge de la confection du monument funéraire du défunt, celui sur lequel viendront se recueillir les familles éplorées. Son travail doit permettre de bâtir la dernière demeure d’un défunt pour qu’il y repose avec toute la dignité qu’il mérite. Dans certains cas, le marbrier peut aussi endosser le rôle de fossoyeur (ouverture et fermeture des fosses).

Diplôme requis : CAP d’agent technique en marbrerie funéraire ou un CAP en maçonnerie.

Le graveur est, quant à lui, la personne en charge de la gravure des plaques funéraires, les sépultures, les urnes, les vases…

Diplôme requis : aucun

Enfin, le conservateur de cimetière se charge de la gestion totale d’un cimetière. Il veille à sa propreté, encadre les équipes, gère les différentes activités funéraires de la ville.

Diplôme requis : le baccalauréat et un concours interne ou externe de la fonction publique

Les métiers du funéraire sont donc divers et variés. Chacun d’eux demande des compétences différentes selon son domaine de prédilection. L’humain reste au centre de toutes les attentions, car ces métiers interviennent dans les moments difficiles de la vie des familles.

(Crédit photo : istock)