En France, la pandémie de coronavirus a obligé le gouvernement français à prendre des mesures, pour que chaque famille puisse organiser les obsèques des défunts sereinement. Toutefois, afin d’éviter des contaminations supplémentaires et de respecter le confinement, les pompes funèbres ont dû changer leurs manières de procéder.

Pour cette raison, les funérailles peuvent désormais avoir lieu à huis clos, ce qui implique de respecter de nouvelles règles, tant pour les membres des entreprises de pompes funèbres que pour les familles de défunts.

Comment se déroulent des obsèques à huis clos ?

L’un des changements les plus importants constatés lors des obsèques à huis clos, mis en place depuis le début de la pandémie de coronavirus, est la présence strictement limitée des proches et de la famille. En effet, seuls les ascendants et descendants directs, ainsi que les conjoints, ont été autorisés à assister à la cérémonie funéraire. Et malgré l’importance du confinement, le gouvernement a tout de même prévu la possibilité de se rendre dans une autre région, pour pouvoir assister aux obsèques d’une personne en ligne directe.

Avec l’arrêté ministériel du 15 mars dernier, les cérémonies religieuses publiques n’étaient plus autorisées lors des obsèques, les églises et lieux de culte ne pouvant plus accueillir de groupes, et n’étant accessibles que pour des prières individuelles.

De même, d’autres lieux sont apparus inaccessibles, tels que les salles de recueillement dans les crématoriums ou les chambres funéraires.

Enfin, la famille a dû se limiter à vingt personnes lors du passage au cimetière, même si chaque commune a pu édicter ses propres règles.

Comment se déroulent la mise en bière et les soins du défunt ?

Contrairement à certains pays, un défunt touché par le coronavirus n’est pas nécessairement destiné au crématorium. Toutefois, la crémation doit également se dérouler à huis clos, accueillant un maximum de cinq personnes de la famille.

En cas de décès à domicile d’une victime du coronavirus, le défunt est toujours placé dans une housse mortuaire, avant d’être conduit au sein d’une chambre funéraire. Néanmoins, la mise en bière est immédiate, et la famille de la personne décédée ne peut plus voir le défunt avant la fermeture du cercueil. Enfin, la toilette mortuaire est aussi interdite lorsque le défunt est suspecté d’avoir été touché par le coronavirus, tout comme les soins de conservation invasifs, à l’instar de la thanatopraxie ou de l’embaumement.

Comment accompagner un défunt malgré les obsèques à huis clos ?

Pour les familles, même si l’inhumation a pu être reportée jusqu’à 6 mois, il est difficile de faire le deuil sans accompagner le défunt dans sa dernière demeure.

Pour y faire face, certaines entreprises de pompes funèbres ont mis en place une retransmission des obsèques par le biais de l’utilisation des nouvelles technologies d’information et de communication. Lorsque ce n’est pas le cas, il est aussi possible de demander que des photographies ou des vidéos soient prises par le personnel en charge des obsèques.

(Crédit photo : istock)